HOLD ME CLOSER TINY VOTER 

En 2019, ce sont eux qui avaient fait l’élection. Les jeunes (18-24 ans) avaient créé la surprise par leur forte mobilisation et leur soutien aux partis centristes/libéraux et écologistes. Mais une jeunesse remplace l’autre – le Covid et la guerre ont mis les marches climats sous l’éteignoir, et en 2024, c’est une autre radicalité qui est portée, plus sombre et surtout moins favorable au Green Deal, comme nous l’écrivions sur la “Génération désenchantée” pour le Green European Journal. Il y a des exceptions, certes, comme l’Irlande, dont l’extrême droite est absente, mais dans toutes les projections, le Pacte vert se présente comme la victime expiatoire de l’affirmation des droites radicales. 

  • Pour autant, l’urgence écologique et l’exigence industrielle qui sous-tendent le green deal ne vont pas disparaître.  
  • les capacités de tri et de recyclage doivent être renforcées en Europe.  
  • Une étude du Parlement européen fait le point en chiffres sur la situation : 
  • selon ces statistiques de l’EEA  de 2021, 49.6% des déchets ménagers générés dans l’Union européenne sont recyclés ou compostés, 
  •  soit une augmentation de 3.6 points par rapport à 2017. L’UE s’est fixé un objectif de 60 % de réutilisation et de recyclage des déchets municipaux d’ici 2030.  
  • L’Allemagne, la Bulgarie, l’Autriche et la Slovénie ont déjà atteint ou dépassé cet objectif de 60 %. 
  • Si l’on peut accuser l’extrême droite d’être un peu trop réceptive au lobbying des intérêts industriels, les enjeux économiques dépassent ces clivages. 
  • En effet, il persiste des intérêts industriels nationaux à défendre l’augmentation des capacités européennes dans ce domaine. 
  • Ceci est démontré dans cette étude très édifiante “jevotelobby” hélas strictement hexagonale. 
  • Le Green deal est d’abord “une politique industrielle”