Si l’on en croit Ursula von der Leyen, candidate à sa propre succession, la défense européenne devrait se trouver au cœur du prochain mandat de la Commission. Il faut bien admettre que tout concourt à cela.
- Ce samedi 24 février 2024, alors que l’Ukraine entame sa troisième année de guerre contre l’envahisseur russe, sa dépendance envers ses alliés se fait plus cruciale encore.
- Malheureusement, la liste des soutiens à la résistance ukrainienne se réduit, et pourrait bientôt se limiter à l’Europe.
- Alors que les principaux contributeurs à l’effort de guerre ukrainien sont déjà les Européens (dont Allemagne et Danemark en tête), le Congrès américain bloque depuis plusieurs semaines le paquet d’aides financières à l’Ukraine.
- En outre, les récentes annonces de l’ex-président et potentiel futur candidat républicain Donald Trump inquiètent de plus en plus les capitales européennes.
- Dans une de ses saillies tristement célèbres, Trump a réitéré une sorte de dédain pour le principe de solidarité au cœur l’Alliance atlantique déjà palpable entre 2016 et 2020.
- En exigeant que les pays membres de l’OTAN augmentent leurs contributions financières à l’organisation, il a aussi menacé de retirer les troupes américaines d’Europe.
- Le président ukrainien se prépare déjà à une défense et un soutien ne venant que des Européens.
- Il était d’ailleurs en voyage à Paris et Berlin, cette semaine comme le rappelle cet article du Grand Continent.
- Il a réussi à négocier des accords de sécurité, et a obtenu une aide de 3 milliards d’euros de la part de la France.