La guerre qui se déroule au Proche-Orient échappe aux Européens. Au dernier Conseil Affaires étrangères du 22 janvier 2024, les Etats membres ont cherché à redéfinir les contours de leur rôle dans la région, autour de la relance du processus de paix.
- Les ministres des Affaires étrangères des 27 ont été rejoints par leurs homologues israélien et palestinien, ainsi que par des représentants de la Ligue arabe et de pays arabes voisins.
- L’objectif de la réunion était de parvenir à un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas, et de relancer les négociations sur une solution à deux États.
- Les discussions ont été difficiles : les deux parties restent opposées sur les principes de base de cette solution.
- Israël réaffirme son opposition à une souveraineté palestinienne à Gaza.
- Le Hamas exige le retrait israélien de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
- Les deux parties ont également été en désaccord sur la question des prisonniers palestiniens détenus en Israël.
- Malgré ces divisions, les ministres européens ont exprimé leur détermination à poursuivre leurs efforts pour parvenir à une solution pacifique au conflit.
- Ils ont appelé les deux parties à revenir à la table des négociations et à faire des compromis.
- Le Conseil européen des Affaires étrangères a également décidé d’adopter un « régime de sanctions » contre le Hamas.
- Ces sanctions visent à dissuader le Hamas de “poursuivre ses activités terroristes et de déstabiliser la région”.
- Les sanctions comprennent les mesures suivantes :
- Un gel des fonds et des avoirs financiers du Hamas et de ses dirigeants dans l’UE ;
- Une interdiction de voyager pour les dirigeants du Hamas ;
- Une interdiction de fournir des armes ou des équipements militaires au Hamas ;
- Une interdiction de fournir des services financiers ou économiques au Hamas.
- La décision de l’UE a été saluée par Israël et condamnée par le Hamas, car il s’agit des plus sévères jamais imposées au mouvement palestinien.
- Elles pourraient avoir un impact significatif sur son organisation, en limitant ses ressources et sa capacité à mener des activités militaires.