LE PLASTIQUE C’EST DRAMATIQUE ! 

Sous présidence française, le sommet “One Ocean” avait initié une promesse de 4 milliards pour lutter contre la pollution plastique marine. Cependant, le problème reste comme toujours celui du suivi – cela fait au moins 5 ans déjà que “l’UE a déclaré la guerre au plastique”. La persistance de la pollution plastique au sein de nos écosystèmes maritimes, perturbe la faune marine, la qualité de l’eau ainsi que l’équilibre des océans, et en fait un problème mondial prédominant.  

  • Dans ce climat d’urgence, il faut lutter sur tous les fronts.  
  • Le nœud à démêler se trouve entre l’appui aux solutions recyclables à usage unique et aux solutions de réutilisation.  
  • Les enjeux industriels sont énormes, puisque certains États membres ont fait le choix de l’une plutôt que l’autre.  
  • Les représentants d’intérêts bataillent ferme pour éviter de perdre cet arbitrage réglementaire. 
  • Ce projet a pour objectif la réduction de la production de plastique.  
  • Ce sera aux États de choisir entre la réduction de la production nationale ou la contribution à un engagement mondial. 
  • Le principal est la réduction de la production de polymère à l’échelle nationale, et in fine, internationale.  
  • Les négociations reprendront en novembre 2023, au Kenya.  
  • Toutefois, le cadre reste celui d’un ordre international reposant sur la coopération des États souverains et la bonne volonté des parties. Comme pour la lutte contre le dérèglement climatique, la surpêche ou la biodiversité : les intérêts nationaux emportent la décision rendue en dernier ressort. 
  • Seule une réglementation emportant des sanctions, sur le modèle de l’UE, permettrait de nourrir de raisonnables espoirs de résultats.