FATA MORGANA 

Pour des Européens désespérés de remplacer l’abondance de l’or noir vital pour leur mode de vie et leur modèle industriel, l’hydrogène ressemble de plus en plus à un or blanc – ou à un mirage. L’économie européenne de l’hydrogène ne progresse que lentement. Malgré un rôle essentiel dans la décarbonation de l’énergie, la demande actuelle en hydrogène semble moins robuste que prévu. 

  • Cette histoire de poule et d’œuf, entre demande et production d’hydrogène, reste un obstacle : la faible production découle d’une demande insuffisante, mais cette demande insuffisante est liée à la faible production. 
  • La Commission européenne redouble donc ses efforts pour stimuler le marché de l’hydrogène en augmentant les capacités de financement. 
  • L’objectif d’ici à 2030 est de produire 20 millions de tonnes d’hydrogène, sur tout son territoire. 
  • Ces initiatives se traduisent en normes, en objectifs contraignants et en règles spécifiques pour les électrolyseurs. 
  • Par ailleurs, l’UE a signé un accord pionnier avec l’Argentine pour augmenter ses importations à la fois de GNL et d’hydrogène vert, soulignant que la transition ne peut pas se passer des fossiles. 

  

  • Avec son Plan National Intégré de l’Energie et du Climat (PNIEC), le pays a défini des objectifs ambitieux, notamment en matière d’électrolyseurs.  
  • La progression de l’hydrogène vert en Espagne est étroitement liée à l’essor des énergies renouvelables. 
  • Selon les prévisions, d’ici 2030, l’Espagne pourrait être l’un des pays où la production d’hydrogène vert coûte le moins cher. 

  

  • Cependant, cela pourrait entraîner des problématiques pour leurs populations, qui pourraient faire face à des pénuries énergétiques.