L’une des conséquences paradoxales du Brexit avait été de réveiller la flamme de l’indépendantisme écossais, éteinte par l’échec du référendum en 2014. Massivement opposée au Brexit, l’Ecosse indépendante chercherait à rejoindre l’UE.
- Humza Yousaf, le successeur de Nicola Sturgeon, à la tête du gouvernement et du Parti national écossais (SNP), est arrivé à Bruxelles le 26 juin pour plaider en faveur d’un rapprochement entre l’Écosse et l’Union européenne (UE).
- Bien que confronté à des critiques et à un scandale financier dans son pays, M. Yousaf insiste sur son soutien à l’indépendance de l’Écosse et à son adhésion à l’UE.
- Il souligne la pertinence de cet objectif à la lumière du Brexit et du fait que 62 % des Écossais ont voté pour rester dans l’UE en 2016.
- Yousaf souhaite négocier un transfert de pouvoir de Londres à l’Écosse si son parti obtient une majorité de sièges lors des prochaines élections générales.
- Toutefois, le soutien politique des autres États membres de l’UE, en particulier de l’Espagne, reste incertain.
- Ceci s’explique par les inquiétudes concernant les implications pour le mouvement d’indépendance de la Catalogne.
- Lors de sa visite à Bruxelles, M. Yousaf appelle également à la poursuite de la coopération entre l’Écosse et l’UE, en particulier dans le secteur de l’énergie.
- L’Écosse dispose d’un important potentiel d’exportation d’énergies renouvelables et propres.
- Malgré les difficultés rencontrées par le SNP, M. Yousaf reste persuadé que l’Écosse sera en position de force lors des négociations d’adhésion à l’UE.
- En effet, la législation européenne, depuis plus de quarante ans, est déjà intégrée à son ordre juridique en vigueur.
- Toutefois, le soutien politique des autres États membres de l’UE, en particulier de l’Espagne, reste incertain.