Cet accord sur les données obtenu pour des raisons politiques sous la contrainte relative de Washington vient s’ajouter à la liste déjà longue des formes d’influence directe exercée par les Etats Unis sur l’Union européenne.
- La confirmation de la candidature de l’Américaine, Fiona Scott Morton, pour le poste d’économiste en chef de la Direction Générale de la concurrence a ému certains capitales européennes en particulier Paris, snobé par la Commission, et les principaux groupes politiques au Parlement européen.
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- La Commission refuse de revenir sur son choix et insiste sur sa grande expérience et ses qualifications.
- Professeur d’économie à l’université de Yale depuis 24 ans et ancienne économiste en chef du ministère américain de la justice, Fiona Scott Morton obtient donc le poste influent de superviseur des règles de concurrence au sein de l’Union européenne (UE).
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- Les critiques s’alarment de ses liens passés avec diverses entreprises du secteur des grandes technologies, dont Apple et Amazon, toutes deux accusées de pratiques anticoncurrentielles.
- Elle a également travaillé sur l’acquisition d’Activision par Microsoft, qui a été approuvée par la Commission européenne.
- Ces fonctions suscitent des inquiétudes quant à sa compatibilité avec les responsabilités de l’économiste en chef de la direction générale de la concurrence.
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- Bien qu’il soit inhabituel que des non-Européens soient recrutés par la Commission européenne, des exceptions peuvent être faites.
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- « Une faute qui fait le bonheur des populistes et des eurosceptiques », d’après le correspondant de Libération à Bruxelles, Jean Quatremer.