La concurrence pour l’UE pourrait ne pas seulement venir d’outre-Atlantique, mais aussi d’outre-Manche.
- Rishi Sunak, Premier Ministre britannique, envisage la Grande-Bretagne comme une superpuissance scientifique et technologique.
- Il capitalise sur les opportunités offertes par l’IA, les supercalculateurs.
- Et une véritable divergence réglementaire par rapport à l’UE.
- Déjà au 3e rang mondial et leader en Europe sur les différents critères de l’IA, le pays dispose d’atouts tels que d’importantes entreprises d’IA, d’excellentes universités et de vastes ensembles de données comme celles du National Health Service (NHS).
- Il capitalise sur les opportunités offertes par l’IA, les supercalculateurs.
- Les défis sont cependant nombreux : domination des entreprises technologiques américaines, perte d’accès au marché unique de l’UE en raison du Brexit et pénurie mondiale d’unités de traitement graphique (GPU) dont les avancées sont nécessaires à l’entraînement à l’IA.
- Pour réussir dans l’IA, le Royaume-Uni aura besoin de plus d’experts au sein du gouvernement, d’ensembles de données publiques affinées, d’un cadre réglementaire équilibré et d’une augmentation des clusters de GPU à l’intérieur de ses frontières.
- Le gouvernement devrait également garantir une alimentation électrique fiable et abordable, inciter les fournisseurs commerciaux à investir dans des centres de GPU et éventuellement soutenir un projet « moonshot » visant à développer des logiciels libres pour contester le monopole de Nvidia sur le marché de l’IA.
- Parfait pour motiver cette même entreprise américaine à se développer dans l’UE.