Ce n’est pas la première fois que la question de la transparence se pose dans l’accès aux documents de la part de la Commission européenne.
- En 2014-2015, par exemple, l’objet du scandale portait sur le secret des négociations autour du TTIP, un traité de libre-échange très approfondi, avec les États-Unis.
- Alors que le sujet des vaccins et des politiques de santé publique nourrit déjà les fantasmes complotistes les plus divers, la Commission européenne, qui a renégocié son contrat de vaccins avec Pfizer, refuse de révéler au public les détails du nouvel accord.
- Le contrat révisé réduit le nombre de doses devant être livrées en 2023 et les répartit sur les quatre prochaines années.
- Toutefois, le nombre exact de doses et les conditions financières du contrat modifié n’ont pas été révélés.
- Le manque de transparence de l’annonce suggère un certain niveau d’embarras, étant donné que la nouvelle a été communiquée discrètement un vendredi avant un long week-end, sans annonce formelle ni séance d’information publique.
- Interrogé sur la décision de ne pas divulguer l’information, le porte-parole de la Commission a renvoyé la responsabilité aux États membres.
- Comme le rappelle Euractiv, à propos d’une plainte visant directement la présidente de la Commission, l’affaire des contrats Pfizer avait jusqu’à présent fait l’objet de seules plaintes d’ordre administratif contre la Commission.
- Notamment auprès du Médiateur européen et une saisine de le CJUE rapportée par le New York Times.