En début de semaine dernière, par un accord totalement inédit par son ampleur et son ambition, les États de l’Assemblée générale des Nations unies sont parvenus, après près de 20 ans de négociations, à un accord sur un traité international destiné à protéger les océans ne relevant pas d’une juridiction nationale.
- Célébré par les ONG environnementales comme Greenpeace comme « une victoire pour la protection des océans», il reste désormais évidemment encore à le faire ratifier par une majorité qualifiée d’Etats.
- Cette avancée intervient alors que la Commission européenne a promis de son côté un peu plus de 800 millions d’euros pour la protection des océans, parmi une série d’engagements en faveur de la biodiversité et de la lutte contre la pêche illégale et abusive.
- Le nouveau traité introduit entre autres l’obligation de réaliser des études d’impact pour les activités envisagées en haute mer et permettra de créer des aires marines protégées dans ces eaux, actuellement soumises à aucune juridiction d’État.
- Reste à savoir ce que les différents Etats en feront, d’autant que, par exemple, le gouvernement français s’est officiellement refusé à soutenir les interdictions de chalutage en eaux profondes dans les aires marines protégées.
- Cette mesure avait été proposée par la Commission européenne dans son Plan d’Action pour les Océans, de février 2023.
- Reste à savoir ce que les différents Etats en feront, d’autant que, par exemple, le gouvernement français s’est officiellement refusé à soutenir les interdictions de chalutage en eaux profondes dans les aires marines protégées.