La première réunion du Intergovernmental Negotiating Committee qui vise à établir un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans l’environnement marin, se tient à Punta del Este, en Uruguay, du 28novembre au 2 décembre.
- L’Union européenne a clairement exprimé son engagement en faveur de cette cause, en publiant, le 24 novembre 2022, une déclaration de soutien visant à atteindre des « objectifs ambitieux » dans l’établissement d’une politique internationale de lutte contre la pollution plastique.
- Un rapport récent pointe la France du doigt en particulier. Elle ne parvient pas à mettre en œuvre des politiques adéquates de réduction de la pollution plastique.
- L’exemple des pots de yaourt est frappant pour illustrer ce phénomène – avec 15 milliards de pots en polystyrène achetés et jetés chaque année en France, qui restent actuellement non recyclables.
- Ce produit particulier montre la nécessité de mesures fortes dans l’élaboration des politiques environnementales.
- Sous l’impulsion du député (Modem) Jeremy Pahun, une loi avait été proposée par les députés à l’Assemblée nationale française visant à interdire l’utilisation des emballages en polystyrène. Mais le texte final reste très en-deçà des enjeux.
- Une révision de la proposition de loi, qui interdit effectivement l’utilisation d’emballages non recyclables, offre une échappatoire commode aux récalcitrants et maintient le problème.
- En effet, bien qu’officiellement recyclables, seuls 2 % des produits en polystyrène sont en fait recyclés avec succès, dans quelques usines en Espagne et en Allemagne, ce qui rend la proposition de loi pratiquement inutile.
- Un rapport récent pointe la France du doigt en particulier. Elle ne parvient pas à mettre en œuvre des politiques adéquates de réduction de la pollution plastique.
- En tant que telle, il reste à voir si ces promesses de soutenir des initiatives internationales audacieuses en la matière se matérialiseront par des actions concrètes.