Depuis le début de la guerre en Ukraine, les principaux acteurs de la filière agro-industrielle se sont saisis du nouveau contexte pour contester avec une nouvelle énergie les objectifs agricoles du Green Deal européen.
- La stratégie Farm to Fork et son ambition (entre autres) de réduire l’usage des produits phytosanitaires, des antibiotiques et de la part du conventionnel heurtent directement des intérêts établis qui se sont mobilisés pour d’intenses campagnes de lobbying.
- L’argument central est que les nouvelles circonstances géopolitiques, en particulier l’interruption des livraisons de gaz et des engrais à base d’hydrocarbure, par la Russie, ainsi que des livraisons de blé ukrainien, justifieraient une révision à la baisse du calendrier et des objectifs de la stratégie.
- Cela passe par exemple par la décision du Conseil de demander une étude d’impact supplémentaire pour le règlement SUR (règlementant l’utilisation durable des pesticides) –
- Au sein de la commission Environnement du Parlement européen, la rapporteure Sarah Wiener (AT-Verts) dénonce « la résistance massive » au nouveau règlement et appelle à une participation constructive au débat pour débloquer les discussions.
- L’argument central est que les nouvelles circonstances géopolitiques, en particulier l’interruption des livraisons de gaz et des engrais à base d’hydrocarbure, par la Russie, ainsi que des livraisons de blé ukrainien, justifieraient une révision à la baisse du calendrier et des objectifs de la stratégie.
- Dans une tribune récente, des représentants des pratiques agricoles écologiques s’émeuvent des blocages et de la campagne de désinformation.
- Ils argumentent quant au fait que les réformes de la PAC et la stratégie Farm to Fork ne mettent aucunement en danger la sécurité alimentaire des Européens – au contraire.