BUELLYWOOD

Face au retour d’une grande rivalité stratégique bipolaire, Chine-USA cette fois, l’UE doit repenser ses partenariats globaux. Dans ce contexte, et malgré les réticences suscitées par les abus des droits de l’Homme, l’Inde devient un partenaire privilégié pour l’UE.  C’est ainsi qu’en mai l’UE et l’Inde avaient annoncé vouloir relancer leurs relations, reprenant les négociations d’un accord de libre-échange entamées en 2007 et suspendues en 2013.

  • Au sommet de Porto, Charles Michel, dans Le Monde, s’est félicité de ce nouveau chapitre.
    • Cette relance du dialogue résulte également du Brexit, puisque le Royaume-Uni était jusqu’ici le point de contact entre UE et l’Inde.
    • Le gouvernement britannique, de son côté, a annoncé de nouveaux rounds de négociations pour un accord de libre-échange avec l’Inde à partir de cet automne.
    • New Delhi a tenu à préciser que cet accord ne représenterait pas un bloc entre les États-Unis et la Chine, car l’Inde souhaite maintenir son statut de pays non-aligné.
  • À la mi-juin, le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis et le ministre indien du Commerce Piyush Goyal ont annoncé l’accord de libre-échange pour la fin 2023.
    • Selon eux, cet accord aurait des bénéfices mutuels  puisque l’UE est le troisième partenaire commercial pour l’Inde, et l’Inde le neuvième pour l’Union européenne.
  • Mardi 12 juillet, le Parlement européen a adopté sur sa position  vis-à-vis de l’accord de libre-échange, adoptée à 482 voix en faveur, contre 107 et 40 abstentions.
    • Le Parlement y insiste sur les valeurs et les normes de l’Union, y compris l’État de droit, la démocratie, ainsi que les droits de l’Homme, des femmes et du travail.
    • De plus, les députés demandent d’envisager la protection des droits de propriété intellectuelle ainsi qu’une rapide résolution des obstacles à l’accès au marché indien rencontrés par les entreprises européennes.