Alors que les gouvernements des pays européens cherchent des solutions afin de remplacer le gaz russe, Svitlana Krakovska, climatologue ukrainienne, explique que les racines de la crise climatique et de l’invasion de l’Ukraine se trouvent dans les combustibles fossiles.
- Son raisonnement s’explique à la lecture du rapport du GIEC : près de la moitié de la population mondiale est aujourd’hui extrêmement vulnérable aux catastrophes liées à la combustion de combustibles fossiles, tandis que la puissance militaire de la Russie repose sur la richesse tirée des vastes réserves de pétrole et de gaz du pays.
- Elle souligne : « C’est une guerre contre les combustibles fossiles. Il est clair que nous ne pouvons pas continuer à vivre de cette façon, cela va détruire notre civilisation. »
- Paradoxalement, c’est la guerre en Ukraine qui a accéléré le processus de recherche et de développement rapide des énergies renouvelables afin de mettre fin à l’approvisionnement en gaz qui s’élève, à 40%, en provenance de la Russie.
- Elle souligne : « C’est une guerre contre les combustibles fossiles. Il est clair que nous ne pouvons pas continuer à vivre de cette façon, cela va détruire notre civilisation. »
- Cette crise est également vue comme un moment propice à une rupture décisive avec les combustibles fossiles.
- C’est aussi l’opinion de Ed Markey, un sénateur démocrate progressiste qui a joué un rôle moteur dans le programme Green New Deal américain.
- En effet, l’Union européenne ne doit pas trouver, elle seule, des alternatives, c’est aussi le cas des États-Unis, dont l’industrie pétrolière et gazière ont été appelées à augmenter leur production.