La République tchèque annonce vouloir mettre l’environnement au cœur de sa présidence du Conseil de l’UE qui débutera le 1e juillet 2022.
- Les questions environnementale et énergétique seront au cœur des enjeux de la présidence tchèque de l’Union européenne.
- Anna Hubáčková, ministre tchèque de l’environnement, a présenté ses priorités ce lundi 20 juin, et les a résumées à travers la formule : « Indépendance énergétique, neutralité climatique, paysages résilients ».
- Concernant le “paquet climat”, la République Tchèque entend mettre en œuvre les propositions de l’objectif “Fit for 55”, bien que le pays ne soit pas le plus grand défenseur de l’environnement parmi les 27.
- L’une des grandes priorités quant aux principaux défis de la République Tchèque sera en effet de trouver un compromis au Conseil sur le paquet “Fit for 55”.
- Prague prendra le relais de Paris dans les négociations, pour chercher à obtenir une “orientation générale” du Conseil de l’UE sur les dossiers de la réforme du marché des quotas, du fond social et du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, souligne Euractiv.
- Bien entendu, la guerre en Ukraine a largement redéfini les priorités de la République Tchèque en matière énergétique. Au point que se pose la question de savoir si la sécurité énergétique prendra le pas sur la transition écologique.
- « S’il y a une coupure de gaz cet hiver, nous brûlerons tout ce que nous pourrons pour garder nos citoyens au chaud et pour produire de l’électricité », a affirmé Vaclav Bartuška, ambassadeur tchèque pour la sécurité énergétique.
- Cette phrase rend compte de la priorité de la République Tchèque de sécuriser les approvisionnements énergétiques des pays de l’Union, à savoir réduire la dépendance à l’égard des combustibles russes, précise Euractiv.
- Anna Hubáčková a promis que cette sécurisation énergétique ne compromettrait pas la réalisation des objectifs climatiques. Les orientations générales des négociations montreront de quel côté penche la balance.
- La République Tchèque mise également sur le nucléaire pour assurer la suppression de la dépendance à l’égard de la Russie.
- Toutefois, la taxonomie verte reste pour le moment suspendue à l’opposition du Parlement européen qui refuse de compter parmi les énergies dites “vertes” le nucléaire.
- « S’il y a une coupure de gaz cet hiver, nous brûlerons tout ce que nous pourrons pour garder nos citoyens au chaud et pour produire de l’électricité », a affirmé Vaclav Bartuška, ambassadeur tchèque pour la sécurité énergétique.