RED IS DEAD

Cette semaine, une réunion des experts énergie des États membres est prévue au Conseil de l’UE, afin de discuter des révisions des directives sur les énergies renouvelables (RED II) et sur l’efficacité énergétique (EED).

  • La politique énergétique européenne n’a cessé de devenir de plus en plus ambitieuse au cours de ces 15 dernières années.
    • L’objectif pour 2020 était d’atteindre une part de 20% d’énergies renouvelables dans notre consommation énergétique. En 2018, les ambitions étaient fixées à 32% d’ici à 2030, puis elles ont été révisées à 40% en juillet 2021, démontrant le renforcement de la priorité environnementale pour l’Union Européenne, à travers RED I et RED II.
      • Matteo Ciucci précise que le futur cadre d’action pour un horizon au-delà de 2030 est toujours en cours de négociations au sein de l’UE.
      • Toutefois, un rapport du Ministère de la Transition écologique, publié en 2021, souligne que pour atteindre l’objectif de la neutralité carbone en 2050, le rythme de réduction des émissions doit être encore accru, car il est actuellement insuffisant.

  • Par ailleurs, selon un rapport récent de Big think, tous les États européens ne sont pas au même stade en matière d’énergies renouvelables.

  • L’Union européenne apparaît comme le leader en ce qui concerne la part d’énergies renouvelables dans la production énergétique.
    • En Europe, on trouve 9 des 10 pays qui produisent, en pourcentage de leur production, le plus d’énergie solaire et éolien.
    • Cependant, cette statistique ne doit pas cacher une certaine hétérogénéité.
      • Certains pays connaissent des taux très élevés de part d’énergies renouvelables dans leur production, comme le Danemark avec presque 52%, le Luxembourg avec 43%, puis la Lituanie avec 37%, suivie de près par l’Irlande, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne et la Grèce, autour des 30%.
      • À l’inverse, des pays comme la France et la Norvège se situent en-dessous des 10%, avec 9,4% pour la France et 7,5% pour la Norvège.
  • Il serait donc bienvenu que les ambitions européennes annoncées ne servent pas de paravent à l’hétérogénéité des pays face aux questions énergétiques.