Au sommet exceptionnel du Conseil européen, les dirigeants de l’UE ont donné leur feu vert à un sixième paquet de sanctions contre la Russie.
- Malheureusement, l’unité européenne donne des signes de faiblesse.
- Après avoir extorqué le maximum de concessions pour son accord, sur l’embargo sur le pétrole russe la Hongrie a finalement déposé son veto le mercredi 1er juin, rappelle Ouest France.
- En raison de son « intransigeance têtue », selon Les Échos, Viktor Orban offre au Kremlin un front européen désuni.
- Autre concession accordée à la Hongrie : le retrait de la liste des personnalités sanctionnées du patriarche de l’Église orthodoxe russe, Kirill l’obsédé des gay prides, considéré comme « un allié de longue date du président Vladimir Poutine ».
- Après avoir extorqué le maximum de concessions pour son accord, sur l’embargo sur le pétrole russe la Hongrie a finalement déposé son veto le mercredi 1er juin, rappelle Ouest France.
- Outre les blocages de la Hongrie, d’autres États membres de l’UE s’inquiètent que les différents trains de sanctions ne viennent mettre à mal l’unité européenne – c’est la crainte de de l’Estonie.
- Pour la Première ministre du pays, Kaja Kallas, les sanctions pourraient mettre les relations entre pays européens à rude épreuve, car les mesures entreprises à l’égard de la Russie ont un impact réel et majeur sur l’inflation et le niveau de vie des populations au sein de l’UE.
- Ainsi le pays connaît-il l’inflation la plus élevée de l’Union, et le gouvernement estonien a chuté vendredi 3 juin, obligeant Kallas à former de manière précipitée un nouveau gouvernement en alliance avec les sociaux-démocrates.