Dimanche 24 avril, le candidat libéral-écologiste, Robert Golob, est arrivé en tête des élections législatives slovènes. Ce dernier prend donc la place de Janez Jansa au poste de Premier ministre, après un mandat entaché d’atteintes à la démocratie et à l’État de droit.
- Le parti de Mouvement Liberté est crédité de 34,5% des voix, contre 23,6% pour le Parti démocratique slovène.
- Aucune estimation n’avait prédit un tel écart entre les deux candidats, comme l’indique Le Monde.
- Politico revient sur le mandat du PM sortant, marqué par un déclin des normes démocratiques selon le rapport de Freedom House.
- Certains analystes estiment que ce déclin de la Slovénie peut s’expliquer par le manque d’indépendance des médias, de la corruption, ou encore du processus législatif en vigueur.
- Admirateur assumé de Donald Trump et allié de Viktor Orban, Janez Jansa a privé de fonds publics l’agence de presse nationale, jugée trop critique, pendant des mois, nous rappelle Euronews.
- Durant les deux dernières années, ce dernier aimait avancer que le pays était attaqué par des conspirations internationales de gauche, ou par des élites communistes ayant pris le contrôle de la scène politique slovène.
- La victoire de R. Golob semble donc être plus largement une victoire avérée pour la démocratie dans l’Europe post-communiste. Elle poursuit un mouvement plus large souligné par John O’Brennan qui rappelle les défaites des leaders de la droite populiste en Europe durant les six derniers mois : B. Borisov en Bulgarie, et A. Babis en Tchéquie.