En réponse à ces sanctions, le Kremlin a décidé de suspendre les livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie, les deux pays ayant refusé de s’acquitter des importations gazières russes en roubles (voir Euradio 01/04/).
- Dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 avril, le groupe russe Gazprom a indiqué dans un communiqué à la société Balgargaz et PGNiG que les livraisons de gaz seraient suspendues jusqu’à ce que le paiement soit effectué, en roubles.
- PGNiG, société polonaise, a précisé que la présente situation n’affectera pas les approvisionnements courants des clients polonais.
- À noter que les deux pays sont pourtant très dépendants du gaz russe : en 2021, la Pologne importait 57% de gaz, la Bulgarie 75%.
- La société polonaise dénonce au-delà une violation du contrat Yamal, lui permettant d’envisager un droit de demander des réparations.
- PGNiG, société polonaise, a précisé que la présente situation n’affectera pas les approvisionnements courants des clients polonais.
- Le Monde s’interroge sur la possibilité d’un tel scénario en France : quelles répercussions et quelles solutions sont envisagées ?
- Le pays disposerait, en premier lieu, d’alternatives supplémentaires, contrairement à la Pologne et la Bulgarie. La France est moins dépendante au gaz russe, le principal fournisseur du pays étant la Norvège (36%), la Russie suit en 2e position (17%)
- De concert avec les autres États membres, la France réfléchit à la diversification des approvisionnements, à une optimisation des stocks ou encore, à des achats groupés européens.
- Toutefois, certains experts envisagent une escalade potentielle en la matière, notamment sur la manière dont d’autres pays européens, en particulier l’Allemagne, répondront à la demande russe de payer le gaz russe en roubles.
- Ces derniers se disent inquiets d’une potentielle rupture de l’unité de l’UE sur la question de l’énergie.