RÉACT EU

L’intensification du conflit et les évolutions de la situation suscitent de nouvelles vagues de réactions mais l’unanimité européenne se maintient.

  • Le mercredi 2 mars 2022, l’Union européenne a ajouté 22 officiers supérieurs des forces armées biélorusses  à la liste des personnes sanctionnées.
    • Ceux-ci sont jugés responsables du fait de leur soutien à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment en autorisant l’agression militaire à partir de leur territoire.
      • Classiques, les sanctions prévues à cet effet sont notamment un gel des avoirs, ainsi qu’une interdiction de voyager et de séjourner au sein de l’Union européenne.

  • Pour réduire la dépendance de Varsovie au gaz russe, et alors que la Russie menace d’interrompre les livraisons de gaz via Nord Stream 1, le Danemark a autorisé la construction d’un nouveau gazoduc entre la Norvège et la Pologne, comme nous l’indique Euronews.
    • Le projet « Baltic Pipe » avait été suspendu pour des raisons environnementales.
    • Cependant, les raisons stratégiques l’emportent : Energinet prévoit une mise en place partielle de ce gazoduc à partir d’octobre prochain, pour être pleinement opérationnelle dès le début de l’année 2023.

o   Ces documents attirent les grandes fortunes, en leur offrant notamment des permis de résidence, voire la citoyenneté, en échange d’investissements, comme l’explique Libération.

o   Les citoyens russes représentent environ un quart de ceux ayant obtenu ce type de passeport à Malte. Bon nombre d’États membres de l’UE et une résolution du Parlement européen dénoncent ce système controversé, qui encourage la corruption et le blanchiment d’argent et offre une protection potentielle aux soutiens de l’invasion russe.

  • Les États parties du Conseil de l’Arctique ont décidé de boycotter les réunions du Conseil, alors que la Russie en assure la présidence tournante jusqu’en mai 2023.

o   Ce boycott bouleverse la coopération internationale dans la région, alors que les incertitudes ne cessent de croître en raison du changement climatique.

o   « La surveillance et la prévision des impacts du réchauffement sur les peuples autochtones, sur l’océan et sur la biodiversité arctique se trouvent ainsi interrompues pour une durée indéterminée », indique le journal canadien Le Devoir, tout en précisant qu’il n’est, à ce jour, pas question d’exclure la Russie du Conseil.