Le second volet de la Déclaration de Versailles est la réduction de la dépendance énergétique européenne, en particulier vis-à-vis de la Russie dans le contexte actuel.
- Pour se défaire progressivement de la dépendance de l’Union, les dirigeants européens se sont accordés à accélérer la réduction de la dépendance globale aux combustibles fossiles, à diversifier les approvisionnements et les voies d’approvisionnement, à accélérer le développement des énergies renouvelables, pour ne citer que ces cas.
- D’aucuns soulignent que cette réunion du Conseil européen a surtout rehaussé les ambitions pour réduire cette dépendance énergétique. Tandis que la Commission fixait un point de repère à l’année 2030, Ursula von der Leyen a ramené l’objectif de fin de dépendance des combustibles d’ici 2027.
- Selon l’institut Bruegel, cette indépendance énergétique de l’Union européenne pourrait être atteinte en un an. Cependant, Geoeconomics précise que parvenir à une réelle indépendance énergétique demande nécessairement une forte restriction de la demande : 40% de gaz naturel par exemple.
- Politico indique que dans le contexte de la guerre en Ukraine, la dépendance au gaz russe et la volonté des pays européens de s’en défaire auront des impacts économiques variés, et inégaux, que cela soit par une flambée des prix du gaz et de l’énergie, des effets sur le commerce et en particulier de matières premières, sur les prix du blé, ou une augmentation de l’inflation sur l’économie européenne.
- Assurer une indépendance et une souveraineté durable et équitable en matière d’énergie semble donc être nécessaire pour l’UE, au moment où la Chine est en pourparlers avec des entreprises chinoises pour que celles-ci achètent ou augmentent leurs participations dans des entreprises russes du secteurs de l’énergie, à l’instar de Gazprom, comme l’indique La Tribune.