Consécutivement à la rencontre d’Antony Blinken avec Sergueï Lavrov, le 2 décembre, euronews revient avec le Secrétaire d’État américain sur les craintes actuelles quant à l’Ukraine et sur l’adhésion de nouveaux membres à l’OTAN. Le point douloureux de cette rencontre, cette semaine, est la demande russe “d’accords contre l’élargissement de l’OTAN à l’Est”. Se sentant directement concernée, la Finlande a rapidement répondu.
- Le Président M. Niinistö a qualifié l’OTAN de facteur de stabilisation en Europe et a mentionné sa « politique de la porte ouverte » pour les nouveaux membres potentiels, dont la Finlande pourrait faire partie.
- Selon Euractiv, la demande formulée par S. Lavrov sonne pour Helsinki comme “un retour aux anciennes sphères d’intérêt de la guerre froide et un défi à la pierre angulaire de la politique étrangère, de sécurité et de défense de la Finlande.”
- De plus, l’initiative russe est venue confirmer, aux yeux des partisans d’une adhésion à l’OTAN, la nécessité pour la Finlande d’intégrer l’alliance, même si le ministre de la défense a rappelé que pour le moment il n’y avait pas de plans pour une demande d’adhésion.
- Euractiv précise qu’actuellement, 50% des Finlandais s’opposent à l’adhésion à l’OTAN, tandis que 25 % y sont favorables, bien que les chiffres en faveur de l’adhésion aient légèrement augmenté récemment.
- Dans ce contexte, de la Russie aux États-Unis, en passant par les droits de l’Homme et le développement planétaire, Peka Haavisto, le ministre des affaires étrangères de la Finlande a d’ailleurs tracé les contours de la vision géopolitique qui anime son action, dans un entretien pour la dernière livraison du Green European Journal : Moving Targets: geopolitics in a warmer world.