COP Y PASTA

La COP 26, en plus d’avoir reflété un échec sur les engagements internationaux, a mis en scène une réelle division au sein de l’UE, entamant en grande partie sa crédibilité de modèle global dans la lutte contre le dérèglement climatique. L’un des clivages profonds qui mine l’unité européenne est celui du nucléaire et de son intégration dans la taxonomie verte.

  • Le 15 novembre, 129 ONG avaient signé une lettre pour faire pression sur l’Allemagne afin qu’elle refuse l’intégration du nucléaire dans la taxonomie.
    • Olaf Scholz, probable successeur d’Angela Merkel, reste silencieux sur le sujet, ménageant ses  partenaires  écologistes, historiquement adversaires du nucléaire.
    • Un message similaire a fait l’objet d’une déclaration commune d’une vingtaine d’élus au Bundestag et d’eurodéputés.
  • À titre de compromis, Pascal Canfin, (FR-Renew), président de la Commission ENVI, propose que le gaz et l’énergie nucléaire soient peut- être inclus dans la catégorie « transition » de la taxonomie financière durable de l’UE, et non pas dans la catégorie “énergie verte”, cela en vue d’aboutir à une indépendance énergétique basée sur les énergies renouvelables.
    • Il précise qu’il est nécessaire pour le nucléaire d’appliquer “des conditions sur la gestion des déchets et leur taux de recyclage”.
    • De plus, une revue des règles tous les cinq ans sera également indispensable pour « prendre en compte les progrès technologiques » de réutilisation des déchets radioactifs.