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Les parlementaires européens ont fait part de leurs inquiétudes quant au rôle joué par les médias sociaux dans la prise d’assaut du Capitole à Washington D.C, affirmant que la proposition de loi européenne sur les services numériques (DSA) devrait redoubler d’efforts pour lutter contre la diffusion de contenu conspirationniste en ligne.

  • Le  rapport d’initiative sur le Digital Services Act et les droits fondamentaux du député Kris Peeters (BE-PPE) préfigure la position et les propositions du Parlement pour le DSA.
  • Ainsi, les plateformes pourraient se voir infliger des amendes jusqu’à 6 % du revenu annuel de l’entreprise, soit plusieurs milliards d’euros en cas de non-respect des nouvelles règles en matière de transparence de la publicité, de suppression des contenus illégaux et d’accès aux données.
  • La Commission publiera des orientations au printemps, indiquant comment les plateformes doivent renforcer leurs mesures sur la base de son évaluation d’un code de pratique actualisé contre la désinformation.
  • Depuis plusieurs mois déjà, les institutions européennes tentent de lutter contre la désinformation en ligne, notamment de la part de forces étrangères. Le Parlement a créé en juin 2020 la commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans l’ensemble des processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation. Retrouvez notre analyse par Elise Bernard et Raphaël Cario.