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La Russie a déclaré, jeudi 12 novembre 2020, qu’elle allait bientôt introduire des sanctions de rétorsion contre les fonctionnaires allemands et français, en réponse aux sanctions européennes après l’empoisonnement de l’opposant russe Alexei Navalny.

  • Comme nous l’avions analysé, l’UE a imposé des sanctions à plusieurs fonctionnaires russes en octobre 2020, en affirmant que l’attentat n’aurait pas pu être mené à bien sans la complicité des services de sécurité de Moscou.

La Bulgarie a opposé son veto à l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord, comme nous l’expliquions la semaine dernière, notamment à cause de disputes territoriales et linguistiques. La décision de la Bulgarie porte atteinte à la crédibilité de la stratégie du bloc visant à accueillir de nouveaux membres, en particulier dans les Balkans occidentaux, pour y contrer l’influence de la Russie et de la Chine.

Malgré la pression croissante de Washington et de Bruxelles en faveur d’un dialogue entre la Grèce et la Turquie, la situation ne semble pas s’améliorer.

  • La Turquie a décidé d’envoyer à nouveau le navire de recherche Oruc Reis accompagné de navires de guerre turcs en Méditerranée orientale jusqu’au 23 novembre.
  • L’élection de Joe Biden aux États-Unis a ravivé l’espoir à Athènes que la nouvelle administration américaine se montrera moins tolérante que Donald Trump face aux agissements de la Turquie en Méditerranée orientale et dans l’ensemble de la région.

Malgré les réticences de Donald Trump à concéder sa défaite et coopérer avec la nouvelle administration provisoire, nombre d’acteurs européens espèrent que l’élection de Joe Biden change la tonalité et la direction de la relation transatlantique. La question de la place de l’UE dans le monde se pose dans de nouveaux termes.