En Lituanie, les défenseurs du climat ont commencé à faire campagne contre les plans locaux de Trakai visant à supprimer la flore urbaine en utilisant les fonds européens de protection de la biodiversité. 12 arbres protégés devaient être abattus dans le cadre d’un plan visant à améliorer les conditions de vie et la lumière dans la ville, ce qui va à l’encontre des idéaux pour lesquels les fonds ont été initialement accordés.
- « Une vision unidirectionnelle consistant à ne donner la priorité qu’à l’aspect écologique serait difficile dans une ville », a déclaré Justina Čunderova, spécialiste au ministère, en 2021, lorsqu’on lui a demandé de préciser pourquoi 311 000 euros de fonds européens ont été investis dans un plan visant à couper plus de 450 arbres et à utiliser des herbicides pour exterminer les herbes locales à Trakai.
- Cela soulève de sérieuses inquiétudes quant aux stratégies opérationnelles du financement de l’UE, que ce soit dans des scénarios environnementaux ou autres.
- Les discussions concernant la structure top-down de l’administration des fonds font l’objet d’un examen de plus en plus minutieux, car l’absence d’intervention ou de supervision d’experts permettrait théoriquement de détourner ces fonds de leur objectif.
- Il apparaît ici une confusion manifeste entre l’impossibilité d’un mandat impératif par les représentants lituaniens (la vision unidirectionnelle invoquée par le ministère) et l’objet de la destination des fonds versés au titre de subventions (la protection de la biodiversité).
- En d’autres termes, rien n’empêche le politique d’agir pour améliorer la luminosité dans les agglomérations urbaines, le bon sens implique de ne pas utiliser des subventions européennes versées au titre de la protection de la biodiversité.