WHO NEEDS THE NO ?

Depuis 2004, les manifestations de l’euroscepticisme néerlandais se sont toujours cristallisées sur l’élargissement.

  • Ainsi, l’élargissement de l’espace Schengen de libre circulation européenne, ne suscite pas grand enthousiasme, malgré sa conformité aux conditions d’entrée et la légitimité de sa demande.
  • Le problème ici tient à l’opposition entre critères d’admission –  que l’on peut qualifier d’objectifs – retenus par les députés européens et opportunités politiques   – fort probablement subjectives -. Plusieurs questions se posent :
    • Si la Bulgarie et la Roumanie n’offrent pas encore assez de garanties, peut-être que les critères retenus par le Parlement européen ne sont pas assez stricts ?
      • Le gouvernement Rutte et les élus impliqués dans cette décision devraient plutôt proposer des critères plus exigeants, ils en ont la compétence.
    • L’objectif de ces refus est-il vraiment de manifester un rejet de ces deux États membres de l’UE ?
      • Est-ce un désaveu de leurs gouvernants ? de leur sécurité intérieure ? Dans ce dernier cas, pourquoi ne pas renforcer la coopération en la matière ?
      • Une opportunité de manifester sa supériorité ? de faire preuve d’une certaine unité nationale ? ou politicienne ?
    • Il convient de ne pas oublier que les États candidats et dernièrement entrés dans l’UE sont – actuellement – à la fois le meilleur observatoire et la meilleure porte d’entrée des opposants à la construction européenne.