Depuis cet été, les Etats frontaliers de la Russie, traditionnellement neutres, vivent une petite révolution géopolitique. Le fait que les Finlandais et les Suédois se décident à rejoindre l’Alliance atlantique ne suffit pas : la convention de Washington prévoit la ratification par les 30 Etats membres de l’accord d’adhésion (V. EIH). Ce qui donne un levier de pression aux membres de l’OTAN qui veulent en saisir l’occasion comme la Hongrie ou la Turquie.
- Ce vendredi 25 novembre, la Turquie a finalement estimé que les deux pays nordiques avaient réalisé des « progrès » en vue d’une adhésion à l’Otan, nous rapporte Ouest France.
- Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, s’est quant à lui déclaré favorable à l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, renforçant la ligne de défense européenne sur la frontière UE-Russie.
- Il envisage lors des prochaines rencontres du groupe de Visegrad, avec Viktor Orban, de faire pression pour que la Hongrie accepte ces adhésions.
- Malgré les désaccords antérieurs entre la Pologne et la Finlande sur des questions d’État de droit, l’impératif d’un front uni contre la Russie semble avoir convaincu le Premier ministre polonais de passer outre.
- Il envisage lors des prochaines rencontres du groupe de Visegrad, avec Viktor Orban, de faire pression pour que la Hongrie accepte ces adhésions.