Dans la continuité de la rencontre anniversaire, une autre réunion franco-allemande s’est également tenue le 22 janvier.
- L’hydrogénoduc H2med, qui vise actuellement à relier le Portugal et l’Espagne à la France, comprendra désormais une liaison de Marseille à l’Allemagne.
- En outre, des promesses ont été faites pour renforcer les interconnexions électriques de l’Espagne, de la France et de l’Allemagne.
- Ce projet devrait pouvoir bénéficier d’un financement européen par le biais du mécanisme des projets d’intérêt commun.
- Cela démontre que l’Allemagne entend jouer un rôle clé dans la restructuration énergétique de l’Europe, rappelle cette analyse du Grand continent.
- Il s’agit d’une avancée significative dans l’autonomie stratégique énergétique de l’Europe.
- L’Allemagne, qui dépend largement du gaz russe, doit actuellement trouver des substituts à son ancien fournisseur par le biais de coûteux processus de regazéification du GNL.
- Cette procédure contraste avec les plans allemands visant à se procurer la totalité de son énergie par des moyens renouvelables d’ici 2035.
- L’Allemagne, qui dépend largement du gaz russe, doit actuellement trouver des substituts à son ancien fournisseur par le biais de coûteux processus de regazéification du GNL.
- Les analystes s’inquiètent toutefois des désaccords entre la France et l’Allemagne sur la définition de l’hydrogène « vert », l’Allemagne désapprouvant l’utilisation de l’énergie nucléaire par la France dans le processus.
- L’espoir d’une avancée commune demeure. Le 25 novembre 2022, Elizabeth Borne et Olaf Scholz avaient accepté de soutenir la présidence tchèque du Conseil de l’UE dans son projet d’aider les États membres à choisir leurs méthodes de production d’hydrogène à faible teneur en carbone.
- Ainsi, sans le dire, les deux se satisferont de l’utilisation de l’énergie nucléaire, le cas échéant, par les autres Etats membres.
- L’espoir d’une avancée commune demeure. Le 25 novembre 2022, Elizabeth Borne et Olaf Scholz avaient accepté de soutenir la présidence tchèque du Conseil de l’UE dans son projet d’aider les États membres à choisir leurs méthodes de production d’hydrogène à faible teneur en carbone.
- Reste à voir si la position du chancelier Scholz se maintient ou si les récentes allégations à son encontre quant à sa prise de décision hésitante se révèlent exactes une fois de plus.