Le 21 février, la Commission européenne a annoncé qu’elle interdirait le chalutage de fond dans les zones marines protégées, qui représentent 12 % des eaux européennes, d’ici à 2030, dans le cadre d’un plan visant à « verdir » le secteur de la pêche.
- Les premiers commentateurs affirment qu’elle est à la fois excessive et insuffisante.
- L’European Bottom Fisheries Alliance (EBFA), qui représente 20 000 pêcheurs de 14 pays, estime que l’interdiction du chalutage dans les zones protégées « mettra en danger 7 000 navires ».
- Ceci correspond à « 25 % du volume débarqué dans l’UE et 38 % du revenu total de la flotte européenne », portant ainsi préjudice aux pêcheurs et aux consommateurs.
- Inversement, les ONG environnementales affirment que le plan d’action manque d’ambition.
- Il accordera aux pêcheurs sept ans pour s’adapter ce qui laisse largement le temps d’endommager de manière permanente les écosystèmes aquatiques vulnérables avant que l’interdiction ne soit mise en pratique.
- La tension entre la protection de l’environnement et les impératifs économiques de l’agriculture et de la pêche ne cesse de croître, rappelant l’agitation que la récente interdiction des néonicotinoïdes a suscitée chez les agriculteurs français.
- L’European Bottom Fisheries Alliance (EBFA), qui représente 20 000 pêcheurs de 14 pays, estime que l’interdiction du chalutage dans les zones protégées « mettra en danger 7 000 navires ».