Dans un long policy brief, l’ECFR invite l’Europe à repenser ses relations énergétiques afin de renforcer ses alliances, en se projetant dans l’après-guerre d’Ukraine.
- L’UE a cherché, en priorité, à réduire sa dépendance au gaz et au pétrole russes consécutivement à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
- Depuis 2022, les États membres doivent ainsi chercher d’autres sources d’approvisionnement.
- Les pays les mieux à même de répondre aux besoins à court terme et aux ambitions à long terme ont été la Norvège et les États-Unis.
- Ils disposent d’approvisionnements stables en gaz.
- En outre, la Norvège peut être un fournisseur stable de combustibles fossiles pour l’UE à long terme et également un allié précieux pour coopérer sur des projets d’énergie renouvelable ou d’hydrogène.
- L’UE et ses États membres devraient donc renforcer leurs relations avec les États-Unis et la Norvège qui, depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, ont joué leur rôle d’alliés.
- La note recommande à l’UE de saisir l’occasion offerte par les négociations précédentes pour sécuriser les approvisionnements et d’utiliser cet engagement renforcé pour offrir un soutien aux États partenaires afin qu’ils développent des énergies vertes.
- L’UE et ses États membres doivent trouver un équilibre entre la satisfaction de ces besoins à court terme et la construction d’alliances énergétiques durables qui soutiennent les objectifs de transition énergétique de l’UE à long terme.
- En particulier, soutenir les efforts de décarbonisation dans les États post-soviétiques tels que l’Azerbaïdjan et le Kazakhstan.
- Mais aussi, revoir les relations avec les pays africains, par le biais d’un soutien financier et technologique.
- L’UE et ses États membres doivent trouver un équilibre entre la satisfaction de ces besoins à court terme et la construction d’alliances énergétiques durables qui soutiennent les objectifs de transition énergétique de l’UE à long terme.