La Serbie et la Géorgie ont très régulièrement fait l’objet de nos analyses. Le hasard fait parfois drôlement les choses – ce qui n’est pas pour nous déplaire – : ces peuples courageux se sont fait connaitre à la chute du Rideau de fer par leurs révolutions typiques – des yaourts et des roses.
- En ce qui concerne la Serbie, la présidente de la Commission européenne commence enfin à mettre en garde l’exécutif : il est temps de respecter l’État de droit.
- Alors que le pouvoir à Belgrade fait face à une forte contestation en interne, son adhésion à l’Union européenne est en jeu.
- Pour le premier anniversaire de la catastrophe qui a donné naissance au mouvement contestation citoyen, des milliers de personnes manifestant contre la corruption d’un côté et des milliers de partisans du gouvernement se sont fait face pendant plusieurs heures, à Belgrade devant le Parlement.
- Fait notable, l’ancien basketteur international Vladimir Stimac, présent parmi les manifestants, a été gardé à vue pendant 2 jours.
- La Géorgie se retrouve, elle, au niveau de la Turquie. Au point mort.
- « À ce stade, la Géorgie n’a aucune perspective d’adhésion à l’UE, à moins d’un changement radical de la situation. Elle n’est plus un pays candidat que de nom », juge la commissaire Kos.
- Alors que le parti candidat à sa propre succession “Rêve géorgien” promettait à la fois la paix avec Moscou et l’avancée vers l’Union.
- Pour la première fois, la Commission insiste sur la nécessité d’inclure dans les futurs traités d’adhésion des « garanties renforcées » contre le non-respect des engagements pris lors des négociations.
- Non seulement pour son fonctionnement interne mais aussi pour marquer la rupture franche avec des systèmes de gouvernement incompatibles avec nos idéaux, encourageant la guerre à tout prix.