LA DRÔNE DE GUERRE 

A Copenhague, le 1er octobre, s’est réunie la Communauté politique européenne, ce forum de sécurité continental imaginé par la France au moment de sa dernière présidence du Conseil de l’UE (ES 19/5/22). A l’ordre du jour de ce sommet entre chefs d’Etats et de gouvernements européens la défense et la sécurité collective sur fond de “guerre hybride” face à la Russie, alors que des drones non identifiés ont été détectés au-dessus d’installations militaires danoises, poussant à renforcer la sécurité du sommet.  

 

  • Dans cette optique, l’UE entend se doter d’une stratégie jusqu’en 2030 :  
  • renforcement commun, soutien au flanc est, gouvernance, et création d’un réseau anti‑drones.  
  • En effet, depuis mi-septembre les systèmes de sécurité européens sont mis à l’épreuve par une hausse très importante du nombre de survols de zones sensibles du territoire de l’UE par des drones non identifiés.  
  • FranceInfo en propose une carte récapitulative qui montre que les zones survolées sont majoritairement des aéroports ou des zones militaires.  

             

  • La question de la réponse se fait plus pressante, d’autant que la guerre hybride n’est pas un conflit ouvert déclaré et qualifiable comme tel.  
  • C’est une forme qui entretient le flou sur la frontière entre guerre et paix.