Enfin ratifié par 60 Etats, le traité sur la haute mer, axé sur la conservation et l’usage durable de la biodiversité marine au-delà des zones nationales, va entrer en vigueur début 2026. Ce sont le Maroc et la Sierra Leone qui ont permis d’atteindre le seuil, le 19 septembre 2025.
- Le texte, fruit de vingt années de négociations, permettra la création d’une conférence des parties (COP), l’instauration de zones protégées marines, ainsi qu’une évaluation des impacts environnementaux pour les activités en haute mer (ES 30/6/25).
- Il devrait donner des moyens d’action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l’immense partie des océans qui n’appartient à personne.
- L’Union européenne ainsi que plusieurs de ses États membres (dont la France, l’Espagne, Chypre, Finlande, etc.) ont déjà ratifié le texte.
- Cependant, certains grands pays maritimes — États-Unis, Russie, Japon — ont signé mais ne l’ont pas encore ratifié, ce qui limitera l’universalité et l’efficacité du traité si ces puissances ne s’engagent pas pleinement.
- Enfin, après ratification, il y a encore beaucoup de travail institutionnel à accomplir :
- mise en place de la première Conférence des Parties (COP), commissions préparatoires pour définir les mécanismes d’application, surveillance, financement, pour ne citer que ces points.