READY   

La guerre à Gaza a placé l’Union européenne face à ses contradictions (EIH 16/6/25 et 20/10/24). Partenaire économique majeur d’Israël, l’UE se prétend aussi défenseure du droit international et promotrice d’une solution à deux États – “fermement attachée à la paix” comme insiste le Conseil européen 

 

  • Un geste présenté comme levier diplomatique.  
  • Reste à savoir si l’Europe saura transformer cette reconnaissance en stratégie crédible, alors que les 27 se présentent, une fois de plus sur ce sujet, en ordre dispersé. 

 

  • rétablir des droits de douane sur 37 % des importations israéliennes vers l’UE (15,9 milliards d’euros en 2024), notamment sur les produits agroalimentaires, avec des tarifs pouvant atteindre 8 à 40 % pour les fruits et dérivés.  
  • En parallèle, Bruxelles suggère de sanctionner des responsables d’extrême droite du gouvernement israélien et des colons violents. 
  • Cependant, ces sanctions requièrent l’unanimité des Vingt-Sept, quand les mesures commerciales ne demandent qu’une majorité qualifiée.  

 

  • L’arithmétique politique demeure, toutefois, défavorable.