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Le cas Calin Georgescu et la présidentielle roumaine 

Il y avait déjà eu le cas Syriza, parti de la gauche radicale grecque, arrivé au pouvoir avec Alexis Tsipras en 2015 et retombé dans l’opposition depuis. Sorti de nulle part et membre récent du parti, Stefanos Kasselaki, citoyen grec vivant aux USA, financier, cool et gay, avait gagné la présidence du parti après une campagne totalement virtuelle sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, Kasselakis a été désavoué, le phénomène est retombé et Syriza est même repassé derrière le grand rival socialiste PASOK.  On le sait depuis le Brexit, les nouvelles formes de populisme numérique peuvent avoir des conséquences bien plus lourdes que le destin d’un parti d’opposition grec.  

  • Ses vidéos virales, associant des scènes dynamiques et des messages patriotiques, ont multiplié sa visibilité et renforcé son impact sur l’électorat.  
  • Cette approche, mêlant modernité technologique et discours conservateur, a pris de court les partis traditionnels.  
  • Les observateurs, tant en Roumanie qu’à l’étranger, n’ont pleinement saisi cette dynamique que trop tardivement. 
  • Le succès de C. Georgescu a suscité des préoccupations au sein de l’Union européenne.  
  • C’est la première fois que l’UE envisage une telle démarche, soulignant l’importance stratégique de cette élection pour les équilibres européens. 
  • En effet, la Roumanie joue un rôle stratégique dans le conflit, 
  • Elle partage une frontière de 650 kilomètres avec l’Ukraine et bordée par la mer Noire. 
  • Avec un second tour décisif en perspective, les forces pro-européennes doivent rapidement se mobiliser pour contrer la montée de l’extrême droite.  
  • Le second tour des élections le dimanche 8 décembre, suivant les élections législatives, joueront donc un rôle déterminant pour la Roumanie, comme pour la stabilité de l’Union européenne et de l’Otan.