THE YES NEEDS THE NO 

Documenté en détail par Médiapart, le procès des “assistants du RN au Parlement européen” porte  sur un préjudice de 4,6 millions d’euros de fonds européens. L’institution européenne en réclame encore 3,4 aux anciens dirigeants et élus du parti chef de file du mouvement eurosceptique.  

  • Selon les enquêtes, des sommes conséquentes issues du budget de l’Union européenne auraient été détournées à des fins partisanes, en violation flagrante des règles financières européennes. 
  • Si la condamnation est confirmée, Marine Le Pen pourrait être empêchée de se présenter à l’élection présidentielle de 2027.  
  • Ce verdict déjà anticipé alimente la stratégie politique de Le Pen, qui, à l’instar de Donald Trump, exploite ces accusations comme une preuve de persécutions politiques.  
  • Elle pourrait ainsi mobiliser davantage son électorat, transformant l’affaire en un outil de campagne.  
  • La remise en cause de l’Etat de droit au nom de la légitimité politique et de la popularité n’est pas un apanage de la seule extrême-droite.  
  • Comme l’explique une analyse des Echos, il s’agit là d’une défense sans ambiguité d’une “justice à deux vitesses” avec des peines planchers pour certains et l’impunité pour d’autres. Ce qui remet profondément en question l’Etat de droit.  
  • Que l’on soit en France, en Pologne, en Hongrie ou ailleurs dans l’UE, cette situation soulève également des questions plus larges sur la capacité de l’Union européenne et de ses institutions à garantir le respect de l’État de droit tout en gérant les forces eurosceptiques croissantes.  
  • L’article publié par le think tank bruxellois CEPS, intitulé, « A Rule of Law Agenda for 2030 » insiste sur la nécessité d’établir des mécanismes renforcés pour garantir la séparation des pouvoirs et l’indépendance des institutions judiciaires.  
  • Le texte propose également des outils de sanction plus robustes, notamment des restrictions budgétaires en cas de violations persistantes.