LISTENING TO THE WIND    

Comme le titre The Economist, les alliés de l’Amérique se préparent “aux chantage, deal et trahisons”. Un mauvais vent souffle à nouveau sur l’alliance transatlantique. En février dernier, D. Trump alors candidat avait déjà déclenché une première vague d’inquiétude en annonçant à ses supporters enthousiastes lors d’un meeting qu’il laisserait la Russie attaquer les alliés européens de l’OTAN, s’ils ne consacraient pas 2% de leur PIB au budget défense. Le candidat républicain était revenu sur ses propos le mois suivant, mais sans affirmer catégoriquement que les pays européens dépensant moins de 2% de leur PIB étaient assurés du soutien américain.  

 

  • Sans plus de précisions, mais au vu de son refus d’augmenter l’aide apportée à l’Ukraine (cf. EIH 7/10/24), les craintes qu’un accord de paix au détriment de l’Ukraine soit mis sur la table sont fortes.  
  • Une probabilité nulle et inenvisageable, dont est conscient le président ukrainien. 
  • Néanmoins, comme The Economist le fait remarquer, la désillusion avec Biden était devenue si forte que l’élection de Trump pourrait paradoxalement rebattre les cartes en faveur d’un engagement moins dilatoire de Washington.