Le Conseil a enfin adopté sa position sur les “Green Claims”, un texte destiné à limiter le greenwashing dans la communication des entreprises et la publicité des produits, sur le modèle de l’encadrement des allégations bénéfiques pour la santé ou la nutrition qui date de 2006.
- Cette position des Etats membres répond à celle du Parlement, adoptée en mars dernier, et laisse augurer de longues négociations vu l’éloignement des deux institutions.
- Autre moment décisif, l’adoption définitive de la loi sur “la restauration de la nature”.
- Bloquée par manque de majorité au Conseil, elle a finalement trouvé assez de soutiens, après le retournement de la position de la ministre autrichienne (écologiste) et le feu vert de la Slovaquie.
- A pu être promis à cette dernière, en échange, d’approuver sa loi sur la possibilité d’abattre plus d’ours!
- Le basculement de la ministre autrichienne, qui était évidemment en faveur du texte, est d’abord dû à une négociation avec les régions fédérées (l’Autriche est un Etat fédéral), au soutien net de l’opinion publique d’après une enquête du WWF.
- Il s’explique aussi probablement par la perspective de la non-reconduction de l’alliance conservateurs-verts après les élections nationales en septembre prochain et après un coup d’éclat que le parti du chancelier n’aurait pas apprécié.
- La réaction négative et prévisible, des organisations agricoles dans l’UE et la mobilisation de leurs soutiens politiques, laisse prévoir les difficultés profondes et les clivages que les législations environnementales devraient rencontrer dans les prochaines années.
- On relève celle du Copa-Cogeca qui dénonce “une position individuelle de la ministre”.