Alors que la Chine resserre ses liens avec l’Europe et étend stratégiquement son influence, pendant que les États-Unis tentent au G7 d’élargir la coalition au-delà des puissances occidentales, il est intéressant d’écouter l’une des voix diplomatiques les plus influentes du siècle passé.
- Dans son dernier livre et un entretien à The Economist, l’ancien ministre des affaires étrangères américain, Henry Kissinger met en garde le monde contre l’escalade de l’antagonisme entre les États-Unis et la Chine, qui pourrait déboucher sur une guerre mondiale.
- Il insiste sur la nécessité de prévenir cette voie dangereuse et propose un plan pour éviter le conflit.
- La Chine peut jouer un rôle dans la médiation du conflit en Ukraine.
- Elle a un intérêt commun avec les États-Unis à prévenir un affrontement
- H. Kissinger s’inquiète de la concurrence pour la domination technologique entre les deux pays, en particulier à l’ère de l’intelligence artificielle (IA).
- En l’absence d’un principe établi pour établir l’ordre dans ce paysage en évolution rapide, le risque de recours à la force et de conséquences catastrophiques augmente.
- Elle ressemble à la course aux armements nucléaires du 20e siècle.
- En l’absence d’un principe établi pour établir l’ordre dans ce paysage en évolution rapide, le risque de recours à la force et de conséquences catastrophiques augmente.
- Il suggère que la Chine et les États-Unis s’engagent dans des échanges sur l’impact de la technologie afin de limiter les menaces que pose l’IA et d’établir un cadre similaire aux pourparlers sur le contrôle des armes nucléaires.
- Maintenant centenaire, le diplomate et théoricien des relations internationales rappelle l’importance de prévenir les conflits ruineux entre grandes puissances par une diplomatie rigoureuse et des valeurs partagées.
- Il affirme que le sort de l’humanité dépend de la capacité des États-Unis et de la Chine à s’entendre et souligne l’urgence de trouver un moyen de coexister dans les cinq à dix prochaines années.
- Il propose l’établissement d’un dialogue permanent et d’une confiance progressive entre les deux puissances.
- Et surtout, éviter que les actions puissent être perçues comme un soutien à l’indépendance de Taïwan.
- Il souligne l’importance de reconnaître les intérêts de la Chine et d’éviter une approche absolutiste et dogmatique.
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- Il faut trouver des terrains d’entente, tels que le changement climatique et l’économie.
- Et insiste sur la nécessité de stabiliser la frontière orientale de l’Europe en lui faisant jouer un rôle de médiateur entre la Russie et l’Ukraine.
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