Plusieurs associations, dont Zero Waste Europe, le Bureau européen de l’environnement, ainsi que la coalition d’entreprises New European Reuse Alliance et la Fondation Minderoo, ont publié cette semaine une position commune en faveur de mesures plus strictes pour encourager une « véritable transition vers des emballages réutilisables ».
- Les mesures de réutilisation proposées par la Commission dans son projet de règlement de novembre, détaillées ici, ont été régulièrement critiquées.
- Les questions et les doutes concernant leurs avantages environnementaux sont souvent comparés au recyclage.
- Dans leur document, les associations recommandent de faire la distinction entre les objectifs de réutilisation et de remplissage des emballages, alors que la Commission tente de fusionner les deux approches.
- Elles proposent également d’utiliser le système de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour développer la réutilisation.
- Il faudrait orienter les financements vers des actions de prévention et de réduction des emballages et le déploiement d’infrastructures de réutilisation.
- Ceci implique que l’autre levier d’action encouragé est le système de consigne.
- Elles proposent également d’utiliser le système de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour développer la réutilisation.
- Enfin, les associations suggèrent de créer un observatoire européen du réemploi, réunissant la direction générale de l’environnement de la Commission et son service de statistiques, Eurostat.
- Calqué sur le modèle de l’observatoire français mis en place par la loi Climat et résilience.
La question des emballages est aussi au menu du sommet du G7 au Japon, où les pays industrialisés peinent à coordonner leurs ambitions en matière environnementale.
- Il se sont toutefois engagés à réduire leur pollution plastique.
- Alors qu’en mai la France devrait accueillir prochain le nouveau sommet international sur le plastique, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté ses recommandations sur la création d’un traité international sur la pollution plastique.
- Le CESE poursuit un objectif international pour l’élimination de la pollution plastique d’ici 2040.
- Avec la création d’un nouvel indicateur de « l’empreinte plastique » ;
- et l’établissement d’une liste des additifs les plus toxiques et nocifs.
- Le CESE demande également l’interdiction des plastiques à usage unique d’ici 2040.
- Accompagnée de l’augmentation du pourcentage de plastiques recyclés dans les emballages à 50 % d’ici 2050.
- Le CESE poursuit un objectif international pour l’élimination de la pollution plastique d’ici 2040.