Transition énergétique et technologies vertes se situent à la croisée des perspectives géopolitiques et des ambitions écologiques pour l’Europe. C’est ce que souligne la probabilité que la Chine, au nom de sa sécurité nationale, envisage d’interdire l’exportation de technologies utilisées dans la production d’aimants en terres rares à haute performance.
- La Chine, qui domine déjà le marché mondial de ces technologies, cherche ainsi à contrôler la chaîne d’approvisionnement et à affirmer sa domination dans le secteur environnemental en plein essor.
- Les technologies de fabrication de ces aimants seront probablement ajoutées à la liste des interdictions d’exportation.
- Une révision du catalogue des technologies interdites et restreintes à l’exportation devrait être adopté cette année.
- Au Japon, qui détient une part importante du marché des aimants en terres rares, on s’inquiète déjà de l’impact potentiel d’une rupture d’approvisionnement sur diverses activités publiques et économiques.
- L’interdiction proposée pourrait également affecter les États-Unis et l’Europe, qui ne sont pas des fabricants traditionnels d’aimants en terres rares.
- Les technologies de fabrication de ces aimants seront probablement ajoutées à la liste des interdictions d’exportation.
- L’interdiction est considérée comme faisant partie des efforts de la Chine pour accroître la dépendance de la communauté internationale à l’égard de son réseau d’approvisionnement.
- Elle peut aussi l’utiliser comme monnaie d’échange dans ses relations avec d’autres pays.
- Avec ces menaces sur l’accès aux matières premières, les enjeux du recyclage, de l’économie circulaire et de l’efficience matérielle en sortent dramatiquement renforcés.