SIDON-GORTYNE 

Certes, les investissements de l’UE dans les énergies fossiles diminuent mais ils persistent, comme le montre le rapport de l’EEA : entre 2015 et 2025, ils ont chuté de 32 %. Pourtant, en 2025, les flux vers le charbon et le gaz repartent à la hausse, soulignant la dépendance durable de l’Europe aux infrastructures fossiles 

  • Un exemple supplémentaire des contradictions énergétiques dans lesquelles l’UE se retrouve pour des raisons géopolitiques :  
  • récemment, la Grèce, Chypre et Israël ont relancé leur coopération énergétique stratégique, soutenue activement par les États-Unis.  
  • renforcer la sécurité énergétique en Méditerranée orientale, 
  • diversifier les approvisionnements  
  • et réduire la dépendance vis‑à‑vis d’acteurs “malsains”.  
  • Ils soutiennent des projets d’interconnexion, notamment le corridor Inde-Moyen-Orient-Europe,  
  • et évoquent la création d’un “Energy Center” méditerranéen.  
  • Dans ce cadre, la construction d’un gazoduc reliant Israël à l’Europe via Chypre et la Grèce, avec un rôle accru des États-Unis, revient sur la table. 
  • Cela pourrait limiter l’influence stratégique de Moscou en Méditerranée orientale et met sous pression ses projets gaziers vers l’Europe. 

 

  • La dépendance aux importations, en déclin futur, rend la transition énergétique essentielle pour éviter des perturbations économiques et sociales.