Avec EDIP et le FCAS, sur le plan capacitaire, l’Europe consolide également ses premières briques critiques.
- Dans le segment spatial d’alerte avancée, les travaux menés dans le cadre du projet ODIN’S EYE, soutenu par le Fonds européen de défense, préfigurent une architecture intégrée combinant capteurs spatiaux, radars terrestres et centres de commandement.
- Ce projet franco-allemand de surveillance spatiale des missiles balistiques s’articulera avec l’initiative franco-allemande JEWEL.
- Cette trajectoire s’inscrit dans un continuum où les outils communautaires (FED, EDIP) aident à maturer des capacités collectives, interopérables avec OTAN.
- Au-delà des instruments de l’Union, la relance par projets bilatéraux demeure un levier central.
- 1 à 2 satellites géostationnaires déployés par chaque pays, interopérables, reliés par un « preliminary interoperability backbone » pour l’échange de données en temps réel.
- Cette capacité est complémentaire de celle des États-Unis, et s’intègre à la défense aérienne et antimissile de l’OTAN, avec une extension progressive à d’autres partenaires, en articulation étroite avec ODIN’S EYE.
- Enfin, la coopération s’étend également aux partenaires proches, à l’image du dialogue Turquie–Finlande.
- Les échanges bilatéraux ont atteint la somme d’environ 1,8 Md$ en 2024 qui s’accompagne d’un fort partage de technologies et d’une production conjointe.
- Ce rapprochement s’insère dans une vision plus large où la participation de la Turquie aux initiatives de sécurité et de défense européennes, notamment via SAFE (Security Action for Europe), vient renforcer la résilience du continent.