L’UE a de plus en plus un problème chinois. Certes, les relations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne suscitent beaucoup d’attention. Toutefois, comme le soulignent les observateurs (Eurointelligence.com entre autres), si celles entre l’UE et la Chine sont moins médiatisées, elles devraient pourtant nous préoccuper davantage.
- La Chine entre dans une nouvelle phase d’expansion commerciale et industrielle.
- Elle domine le marché mondial des camions de fret électriques :
- 9 entreprises chinoises (dont BYD, Sany) représentent 80 % des ventes globales, contre moins de 1 % aux États‑Unis, en Europe ou en Inde.
- Grâce à des investissements massifs, une politique industrielle claire et un réseau d’infrastructure adapté (y compris le remplacement de batteries), le pays devance ses rivaux.
- Un autre signe est le récent changement de politique chinoise en matière d’exportation de voitures électriques.
- Seuls les constructeurs automobiles eux-mêmes, ainsi que les revendeurs agréés par les constructeurs, pourront demander ces licences.
- L’objectif est double.
- Il s’agit d’une part d’améliorer la réputation à long terme des exportations chinoises de voitures électriques à l’étranger.
- Et de l’autre maintenir la compétitivité du secteur à l’intérieur du pays et à améliorer sa rentabilité.
- Bien sûr, cela est plus facile à dire qu’à faire, mais le fait d’être plus strict en matière d’exportations pourrait les aider à y parvenir :
- C’est l’objectif en obligeant les entreprises à se concentrer davantage sur l’amélioration de leurs modèles de voitures et l’introduction de nouveaux modèles.