GUIDING LIGHT 

Le 9 juillet prochain est la date butoir fixée par l’administration Trump pour trouver un accord douanier avec les Etats-Unis consécutivement à la suspension mi-avril de son annonce choc de tarifs douaniers « réciproques », pouvant aller, pour l’Union européenne, jusqu’à 50% (10% de base avec une surtaxe de 20% spécifiquement pour l’UE, pouvant doubler et donc faire monter le tout à 50%). Il faut le rappeler, Trump considère que l’UE a été créée pour “nuire aux Etats-Unis”.  

  • Néanmoins, l’administration Trump serait prête à être flexible sur cette date, le Secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, estimant que des accords avec l’UE pourraient être conclus d’ici au 1er septembre.  
  • Il est intéressant de noter qu’Ursula von der Leyen semble rappeler et confirmer la position de la Commission Européenne, telle qu’elle est depuis quelques mois, la fermeté, « toutes les options [restant] sur la table ». 

 

  • En outre, la présidente de la Commission Européenne doit faire face à des dissensions en interne.  
  • Le chef de file est le Chancelier Merz, lourde responsabilité pour celui qui assiste à son premier Conseil européen. 

 

  • L’objectif affiché est clair : obtenir un accord rapidement afin d’abaisser la pression sur les secteurs de l’acier et de l’automobile, centraux pour l’économie allemande, et qui souffrent déjà de droits de douane élevés.  
  • Si jamais ce tarif minimum de 10% reste maintenu, alors l’UE devra répondre de manière équivalente, et utiliser ses atouts. 
  • Viser spécifiquement les secteurs stratégiques américains, comme les services, et utiliser par exemple le plan de relance allemand (de 850 milliards de $) pour stimuler une croissance interne à l’UE.