AMERICAN DREAMZ 

C’est une évidence qui n’a pas encore complètement pénétré tous les milieux européens :  le retour Donald Trump à la Maison Blanche, avec cette fois un vrai plan et l’expérience des erreurs passées, remet en question tout ce qui a orienté la politique de l’UE ces dernières décennies : le Green Deal et la décarbonation de l’économie européenne bien sûr, mais aussi   la lutte contre l’influence oligopolistique des BigTech, et aussi la recherche de nouveaux équilibres sociaux, en particulier fiscaux.   

 

  • Cette dernière criblerait les entreprises européennes de taxes aux Etats-Unis. 
  • Sur tous les domaines, les Etats-Unis se posent en rival, voire en suzerain, de l’Union européenne. 

 

  • Alors que l’ensemble des milieux politiques européens attendaient la réaction des institutions européennes, limitée à un ambivalent pas de deux du Parlement européen et longtemps paralysées par la pneumonie de la présidente de la Commission, celle-ci a tenté de reprendre la main au World Economic Forum de Davos. 
  • Malheureusement, la réponse de la présidente de la Commission est encore suffisamment ambiguë pour susciter des réactions très contrastées, comme le souligne Euractiv.  
  • Selon l’éditorialiste d’Euractiv, voici ce qu’il faudrait en comprendre :  
  • l’UE est aujourd’hui totalement dépendante des marchés américain et chinois,  
  • et après l’énergie bon marché de la Russie elle déplace cette dépendance vers les États-Unis.  
  • En outre elle continuera à externaliser sa sécurité parce qu’elle n’a pas d’autre option réaliste.  

L’UE serait en train de devenir une colonie de facto des États-Unis. Et il n’est pas sûr que la Commission soit capable d’enrayer cette dynamique.