Ils sont là, ils sont partout. Dans nos produits du quotidien, nos textiles, nos plastiques, nos smartphones… Les PFAS s’accumulent dans l’eau, l’air et l’environnement. On les rencontre même au coeur des technologies vertes comme les panneaux photovoltaïques, et surtout dans les lieux où l’humain ne vit pas, comme en Antarctique, comme le démontre cette étude suédoise de 2022, On les retrouve enfin dans le corps humain, où ils causent perturbations endocriniennes et autres problèmes de dysfonctionnement des organes.
- Au début de l’année, Le Monde et 29 autres médias, ont publié les résultats d’une enquête sur l’ampleur de la pollution aux “alkyls perfluorés et polyfluorés (PFAS)”.
- On y trouve une carte d’Europe des lieux les plus contaminés, cartographiée par une équipe de chercheurs et juristes.
- Les PFAS, ces substances chimiques très résistantes sont des produits toxiques de nos industries.
- Le nouveau spectre de la dégradation environnementale, et une question croissante de santé publique.
- Oubliez les marées noires et autres déchets nucléaires, il s’agit, d’après une tribune de scientifiques, de la pollution la plus grave causée par l’humanité à ce jour,.
- Ces substances ne sont pas dégradables naturellement.
- Les coûts de dépollution sont vertigineux et chiffrés autour d’une centaine de milliards sur 20 ans, au minimum,.
- Sans compter d’ailleurs les PFAS « émergents » à chaîne courte, dont l’acide trifluoroacétique (TFA), un solvant puissant, utilisé dans les enduits, les adhésifs, les peintures et les revêtements .
- On les retrouve dans l’eau potable, explique La Croix.
- La Commission européenne a été critiquée pour ses retards importants dans le contrôle des produits chimiques dangereux, et en particulier les PFAS.
- Un rapport d’enquête préliminaire du Médiateur européen a souligné que la Commission prend en moyenne quatorze mois et demi pour préparer ses décisions, dépassant de loin les trois mois prévus par la loi.
- Ces retards permettent la poursuite de l’utilisation de produits chimiques nocifs, posant des risques pour la santé humaine et l’environnement.
- Cependant, en septembre 2024, la Commission a finalement restreint les usages de certains PFAS, dans le cadre du règlement REACH.