Tout comme Vladimir Poutine, les représentants géorgiens semblent encore pris dans l’ombre et dans la crainte de la révolution de Maïdan en 2014. C’est en cela que sont associés ces mouvements de protestations à un début de révolution et, sans preuves, le parti majoritaire Rêve géorgien n’hésite pas à accuser les partis d’opposition d’attiser la haine des manifestants.
- Selon le Premier ministre Irakli Kobakhidze : « Ce n’est pas de la répression mais de la prévention. »
- Il est indiscutable que ce gouvernement prend une direction tout à fait opposée aux critères de l’UE.
- Comme pressenti, la loi sur les “agents étrangers” et celle “anti propagande LGBT” (V. EIH 28/4/2024) ne pouvaient qu’annoncer un tel tournant.
- De nombreuses critiques extérieures accusent le gouvernement de prendre un virage autoritaire et de finalement avouer son attachement au Kremlin, malgré des promesses d’adhésion à l’Union.
- La présidente pro européenne Géorgienne Salomé Zourabichvili appelle à mettre la pression sur les dirigeants du Rêve géorgien.
- Sa demande d’annulation des élections législatives du 26 octobre par la cour constitutionnelle à été refusée le 3 décembre
- Le Parlement européen dénonce des fraudes et intimidations lors de ce scrutin et vote dans la foulée une résolution pour rejeter ces résultats.
- Le président Ukrainien V. Zelensky juge la situation honteuse et affirme que cette situation pousse la Géorgie encore un peu plus dans les bras de la Russie.
- Les Etats-Unis maintiennent le gel de 95 millions de dollars d’aides à la Géorgie depuis l’entrée en vigueur de la loi “agents étrangers”.