PAS DE PROJET DANS LE PIPE 

Malgré les efforts et les ambitions du Green Deal, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’UE importe toujours des produits pétroliers et du gaz de la Russie. Comme le souligne le site Contexte, l’UE n’est “pas encore sevrée de l’énergie russe”, et elle paie encore environ 2 milliards d’euros par mois à Moscou, selon un document de la Commission européenne présenté aux Vingt-Sept lors du Conseil Énergie du 15 octobre. 

  • Contexte détaille le contenu : en 2023, l’UE importait toujours 43 milliards de mètres cubes de gaz russe. 
  • Les revenus payés à la Russie qui  atteignaient 5 à 8 milliards d’euros par mois avant la guerre en Ukraine ont dépassé les 10 milliards mensuels pendant la crise énergétique de 2022.  

 

  • Le 1er janvier 2025, un de ces contrat régissant le transit du gaz russe par l’Ukraine prendra fin, ce qui aura d’importantes répercussions sur les exportations de gaz russe restantes vers certains pays de l’Union européenne.  
  • Malgré la guerre en Ukraine, le gaz continue d’être acheminé par un gazoduc qui traverse le pays et il n’y a pas eu jusqu’à présent de perturbation significative de ces livraisons de gaz.  
  • Cela n’a pour l‘instant emporté aucune conséquence. 
  • Dans une analyse plus approfondie, le think tank bruxellois Bruegel envisage les scénarios pour l’UE, en particulier pour l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie, où l’itinéraire de transit ukrainien couvrait 65 % de la demande de gaz en 2023.  
  • Parmi les scénarios, on trouve le remplacement par une augmentation des importations de GNL. 
  • En provenance par exemple des Etats-Unis, ou encore du Qatar fournisseur important depuis le début du conflit.  
  • L’Azerbadjian pourrait devenir un substitut aussi.  
  • Enfin, il n’est pas impossible qu’un nouvel accord entre Ukraine, Russie et UE soit trouvé, ce qui offrirait un élément de négociation à l’Ukraine, qui contrôle la région de transit.